Une seule chose manque à ce pays… pour être parfait
En 1386, dans un obscur petit village d’Italie, naît un garçon du nom de Donatello. A l’âge de 3 ans, jouant dans le jardin, il prenait du sable et de l’eau, et avec ses petites mains potelées, il faisait, non des châteaux de sable, mais des statues à l’effigie de son papa et de sa maman.
Ses voisins lui prédirent la célébrité et la gloire. Ils eurent raison. Donatello devint l’un des sculpteurs les plus fameux au monde.
Il prenait un bloc de marbre et en faisait un chef d’œuvre.
Un jour, le grand peintre Leonard de Vinci vint lui rendre visite, et, admirant une de ses statues dit :
– « C’est tout simplement merveilleux ! La seule chose qui lui manque pour être parfaite est que … »
De Vinci ne put finir sa phrase, empêché par les amis de Donatello :
– « Vous ne pouvez pas critiquer le maître ! » dirent-ils.
Le week-end où il sentait sa mort approcher, Donatello envoya chercher De Vinci. Lorsque celui-ci fut près de son lit, il lui dit :
– « De Vinci, vous êtes le seul en Italie à avoir osé critiquer mes statues. Pouvez-vous m’expliquer ? »
Trop heureux de pouvoir s’en expliquer, De Vinci lui fit le plus grand compliment jamais fait à un sculpteur :
– « Donatello, vos amis ne m’avaient pas laissé finir ma phrase. Ce n’était pas une critique. Pas du tout ! J’étais en train d’admirer cette merveilleuse statue et il me semblait qu’elle respirait presque. Et ce que je commençais à dire, était que « tout ce qui lui manquait, c’était le pouvoir de parler ! C’était un compliment, en aucun cas, une critique. »
A méditer : une seule chose nous manque à Madagascar pour que ce pays soit parfait :
Des chrétiens qui disent OUI à Jésus. Des chrétiens qui disent NON à la corruption.
Que Jésus vous bénisse. Amen.
Pasteur Ramaholimihaso Solofo